Paroles gentilléennes n°4 - L'édito
Publié le 10 Janvier 2010
Paroles gentilléennes n°4 sera bientôt dans votre boite au lettre.
Voici l'édito :
Ce sont des paroles de vœux d’abord qui nous viennent à l’esprit à l’aube de cette nouvelle année : vœux d’épanouissement personnel, familial et relationnel ; vœux de réussite de vos projets ; vœux enfin pour que notre action commune contribue à la construction d’un monde plus juste, plus solidaire, plus écologique et plus protecteur.
A cet égard, l’année 2009 n’a pas vraiment été un modèle. La crise financière a gravement atteint nombre de nos entreprises et de nos concitoyens. La crise écologique, qui rend plus évidente la nécessité de changer les modes de production, de consommation et de répartition de richesses que nous connaissons actuellement, n’est toujours pas traitée avec la détermination qui s’impose. Quant à la politique de Nicolas Sarkozy, elle se caractérise, après presque trois ans de présidence, par une succession d’échecs et par de graves menaces sur des acquis essentiels.
Echecs sur le pouvoir d’achat, sur l’emploi et la sécurité. Menaces sur les services publics qui sont remis en cause ou voient leurs moyens réduits ; menaces sur la cohésion de notre société avec un débat sur « l’identité nationale » aux arrière-pensées électoralistes et qu’on a lié de manière inacceptable à l’immigration ; menaces enfin sur nos collectivités territoriales avec une réforme fondée sur une logique de recentralisation, un affaiblissement de la démocratie et une réduction à terme des financements, au moment même où l’Etat se défausse sur les communes, les départements et les régions pour mettre en œuvre les politiques publiques qu’il n’a plus les moyens de financer.
Ainsi, la suppression, telle qu’elle est envisagée, de la taxe professionnelle va faire courir un risque de transfert de la fiscalité locale vers les ménages, à moins qu’elle n’aboutisse à une mise en cause des politiques menées dans tous les domaines par les collectivités locales.
Nous aurons la possibilité en 2010 de dire que nous désapprouvons cette politique et d’y mettre un premier coup d’arrêt. Mobilisons-nous à l’occasion des élections régionales de mars prochain pour soutenir les forces de gauche qui veulent un autre modèle de société et de développement, et qui ont fait leurs preuves à la tête de nos régions. Nous pourrons ainsi concrétiser nos vœux de bonne année 2010.
Voici l'édito :
Ce sont des paroles de vœux d’abord qui nous viennent à l’esprit à l’aube de cette nouvelle année : vœux d’épanouissement personnel, familial et relationnel ; vœux de réussite de vos projets ; vœux enfin pour que notre action commune contribue à la construction d’un monde plus juste, plus solidaire, plus écologique et plus protecteur.
A cet égard, l’année 2009 n’a pas vraiment été un modèle. La crise financière a gravement atteint nombre de nos entreprises et de nos concitoyens. La crise écologique, qui rend plus évidente la nécessité de changer les modes de production, de consommation et de répartition de richesses que nous connaissons actuellement, n’est toujours pas traitée avec la détermination qui s’impose. Quant à la politique de Nicolas Sarkozy, elle se caractérise, après presque trois ans de présidence, par une succession d’échecs et par de graves menaces sur des acquis essentiels.
Echecs sur le pouvoir d’achat, sur l’emploi et la sécurité. Menaces sur les services publics qui sont remis en cause ou voient leurs moyens réduits ; menaces sur la cohésion de notre société avec un débat sur « l’identité nationale » aux arrière-pensées électoralistes et qu’on a lié de manière inacceptable à l’immigration ; menaces enfin sur nos collectivités territoriales avec une réforme fondée sur une logique de recentralisation, un affaiblissement de la démocratie et une réduction à terme des financements, au moment même où l’Etat se défausse sur les communes, les départements et les régions pour mettre en œuvre les politiques publiques qu’il n’a plus les moyens de financer.
Ainsi, la suppression, telle qu’elle est envisagée, de la taxe professionnelle va faire courir un risque de transfert de la fiscalité locale vers les ménages, à moins qu’elle n’aboutisse à une mise en cause des politiques menées dans tous les domaines par les collectivités locales.
Nous aurons la possibilité en 2010 de dire que nous désapprouvons cette politique et d’y mettre un premier coup d’arrêt. Mobilisons-nous à l’occasion des élections régionales de mars prochain pour soutenir les forces de gauche qui veulent un autre modèle de société et de développement, et qui ont fait leurs preuves à la tête de nos régions. Nous pourrons ainsi concrétiser nos vœux de bonne année 2010.