Le dérapage de Frêche : affaire classée au PS ?
Publié le 22 Février 2006
Les propos de Georges Frêche ne lui ont valu qu’une molle condamnation de la part des instances dirigeantes du parti socialiste. On semble considérer que les excuses de l’édile de Montpellier suffisent, que ses propos s’adressaient à un adversaire politique local, et que Monsieur Frêche est un peu "sanguin". L’"incident" est clos. Mais j’aimerais être certain que le PS aurait eu la même réaction si un élu de droite, ou d’extrême droite, avait utilisé le terme de sous-hommes en s’adressant en public à une communauté entière. J’aimerais être sûr que le baron de feu "la Septimanie" n’est pas protégé par la potentiel électoral que représente la fédération qu’il "contrôle" (pour info, à Gentilly personne ne contrôle le vote des militants !)…
Un article de Libération propose d'écouter l'enregistrement des propos incriminés, ainsi qu’une conférence de presse de Frêche. Sur cette affaire voir aussi Le Nouvel Obs.
François Hollande a annoncé mardi 28 février la suspension de Georges Frêche du bureau national du PS et son déferrement devant la commission des conflits, seule instance habilitée à prendre d'éventuelles sanctions plus lourdes.